Comme vous vous en souvenez certainement, nous avions quitté Toutou dans un port de Géorgie début mars. Son arrivée à Bremerhaven était prévue le 31 mars. Or, c’est justement à cette date que 2 tempêtes (rien de moins) ont décidé de sévir coup sur coup en Mer du Nord. Conséquence : bateau bloqué en mer en attentant que la tempête se calme, puis bloqué à l’entrée du port (le temps que les bateaux n’ayant pas pu partir pendant la tempête libèrent les quais). Finalement nous avons pu récupérer notre maison le jeudi 2 avril, juste avant que le port ne ferme 4 jours et demi pour le week-end de Pâques. Ouf !

Je vous passe les détails de la batterie à plat sur le quai, mais sachez qu’à part ça, notre maison était telle que nous l’avions laissée.

Et justement, nous l’avions laissée avec un problème mécanique insoluble aux États-Unis. Donc, une demi-heure après avoir pris possession de la bête, nous l’emmenions au garage Iveco le plus proche, pour le brancher à la valise diagnostique tant convoitée. Verdict sans appel : Toutou n’a rien ! Eh oui, le problème venait de la commande d’accélération, et plus précisément du potentiomètre qui se trouve à l’arrière de la pédale d’accélérateur. Or, la DERNIÈRE manip que j’ai faite avant de partir des US, sur conseils de notre mécano Iveco préféré, et aussi un peu en désespoir de cause, c’est de « bidouiller » les fils à l’arrière de la pédale. Et miracle, c’était LA solution. Mais tout comme il avait été impossible de le diagnostiquer, il nous a été impossible de vérifier si cela avait réparé Toutou … et c’est donc un camping-car sans problème qui a pris le bateau.

Alors pour répondre à tous ceux qui se posent la question :

Et quoi de mieux, pour se remettre en route, que le chocolat ? Nous ne savons toujours pas comment elles font, mais cette année encore, les cloches nous ont trouvés ! La cueillette fut efficace, et la dégustation rapide (ça non plus ça ne change pas d’année en année :) ).

Bref, nous étions fin prêts pour reprendre notre rythme, alternant école, route et visites : la maison du climat, les loups du Wolf Center, les forêts allemandes, les aires de jeux toutes plus chouettes les unes que les autres, les plages de 3km de large…

Et puis déjà il est temps de passer une frontière, et nous voici au Danemark, douzième pays du voyage. Aux plages immenses et aux dunes s’ajoutent les landes de l’arrière-pays, les collines de l’intérieur (attention, le Danemark culmine à 170m… autant vous dire qu’on n’a pas trop eu le mal des montagnes), les villes et villages pittoresques, les Vikings, et encore et toujours la nature et le calme. Mais évidemment, tout le monde s’en fiche de tout ça, puisque le Danemark c’est surtout, et avant tout, la patrie du… Lego ! Nous n’avons donc pas résisté au luxe d’aller nous faire un parc d’attraction hors saison et hors week-end, j’ai nommé Legoland ! Au passage, notre collection personnelle de Lego a doublé, mais c’était sans doute le meilleur endroit pour s’offrir ce genre de souvenir, non ? :)

Et c’est ainsi que nous avons, presque sans nous en rendre compte, rejoint la côte est du pays et donc la Mer Baltique. Nous ne sommes plus qu’à quelques heures de la Suède, notre prochaine destination. En traversant cette mer, nous quitterons le nouveau pays préféré d’Elyn, pour rejoindre un des pays préférés de Jérôme. Comme quoi, les Amériques ont de sérieux concurrents européens pour la palme de la destination favorite…