4h du matin, le réveille sonne : aïe aïe aïe ! Et puis finalement, comme toutes les fois où il faut se lever avant l’aube pour partir en voyage, on trouve vite la motivation pour se lever, enfiler ses fringues et monter en voiture. Début d’une longue journée, qui marque le début d’un beau voyage. En tout et pour tout nous en aurons pour 22h (21h pour les filles), entre l’heure du lever, et celle du coucher. Le voyage s’est très bien passé, et malgré l’absence de télés individuelles dans le Madrid-Quito, nous avons tous réussi à prendre notre mal en patience en attendant l’arrivée.

Et à l’arrivée justement, Fabrice, Céline, Eliott et Mayline (alias Akilifamily) nous attendent avec… Toutou. Rien que de le voir, les filles retrouvent leur énergie habituelle, ce qui les aidera à tenir jusqu’au dîner et aux délicieux cakes et gâteau à la banane préparés par Céline. Ensuite : extinction des feux !

Nous commençons donc le voyage à 9 pendant quelques jours, le temps de faire la « passation », de comprendre toutes les subtilités de Toutou et de prendre tous les bons conseils de Céline et Fabrice, en l’échange d’un peu de Nutella et de quelques pailles d’or pour régaler leurs enfants en manque :) Et pour ce faire, Fabrice et Céline nous ont trouvé le plus paradisiaque des « premiers bivouacs » : le jardin de Carole et Beto. Une belle hacienda entourée de verdure, dans les environs de Quito, avec tout ce dont une famille en goguette peu rêver :

Nous avons profité de cette escale de 3 jours pour visiter Quito, prendre nos marques dans Toutou, le décorer de ses nouveaux autocollants, faire l’école, et accessoirement nous remettre du décalage horaire.

Après cela, Jérôme était prêt pour prendre pour la première fois le volant. Et là paf : non, pas le chien, mais la panne !!! Il n’a pas eu le temps de faire 3 mètres, que ça fuyait de partout ! Tout ça pour vérifier si j’avais bien prix le bleu offert par beau-papa :) Eh bien oui, je l’avais, et il va très bien à Fabrice d’ailleurs, qui l’a enfilé pour l’occasion.

Sur ce, 4 heures plus tard, une pièce changée en sus, et un bon repas avalé pour caler les estomacs, il est temps de partir de ce petit coin charmant. Merci encore à Carole, Beto et leurs enfants pour leur accueil et leurs conseils. Si vous passez par-là, ils tiennent une agence de voyage : AventurEcuador (www.aventure-equateur.com) et seront certainement ravis de vous conseiller.

Passée cette parenthèse publicitaire, nous prenons la route direction le nord et la frontière colombienne. Eh bien oui, car pour des raisons administratives (dont je vous passerai les détails… sauf si vraiment vous y tenez… mais alors là envoyez-moi un mail), nous devions sortir puis rerentrer en Équateur avec Toutou et sa carte grise à notre nom. La frontière la plus proche étant la frontière colombienne, ni une ni deux, nous voilà partis. Sur la route, une petite escale à Otavalo (où nous repasserons plus tard) et chez le garagiste le plus lent du monde, à qui même Jérôme a su donner des conseils pour remonter une roue… c’est dire !! Il est temps de dire au revoir à Céline, Eliott et Mayline qui quittent Toutou le cœur gros, mais à qui nous promettons de prendre soin de leur maison à roulettes.

Fabrice vient avec nous jusqu’à la frontière où il me faudra pas loin de 3h30, et une entrée-sortie en Colombie pour venir à bout de la paperasse (et surtout de la queue interminable au bureau des douanes). À son tour, nous disons au revoir à Fabrice, que nous remercions autant que Céline pour tous ses conseils et astuces pour gérer une grosse bête comme Toutou. Les Akili, nous vous souhaitons bonne route, et un beau voyage. En espérant que les doigts croisés par tous vous permettront de poursuivre l’aventure le plus longtemps possible.

Il est temps à présent de commencer NOTRE voyage. Et quoi de mieux pour se faire que de chercher un bivouac en pleine nuit, sur la réserve niveau réservoir, dans une ville à la frontière colombienne ? Et bien je vous le donne en mille : nous avons dormi sur le parking de la police anti-narcotiques !! Et la nuit fut très calme d’ailleurs :)

La ville de Tulcán n’ayant rien de très attrayant, nous reprenons la route dès le lendemain (samedi… je vois qu’il y en a qui suivent) pour redescendre à Otavalo et visiter son célèbre marché. Les 3 heures de route sont vite récompensées par la balade dans les rues : c’est un vrai plaisir de déambuler au milieu des étals de nourriture (pain, herbes, légumes, fruits, viande) et de produits artisanaux plus colorés les uns que les autres. Je m’amuse à observer le vêtement traditionnel des femmes, tout en sobriété et en même temps très coquet. J’aurais aimé pouvoir prendre une photo, mais la « jeune voyageuse » que je suis n’a pas trouvé le bon spot. Ce sera mon défi sur le prochain marché :)

Une presque-première semaine d’acclimatation donc, qui outre ces considérations très « descriptives » nous aura permis entre autre :

N'oubliez pas que vous pouvez retrouver toutes les photos correspondant à cette étape dans "Les Images du Tour".