- une petite superficie : ceci pour dire qu’on n’a pas eu besoin de faire des jours et des jours de route entre 2 points intéressants et qu’on n’a donc pas encore épuisé le stock de DVD de dessins animés pour occuper les filles pendant les trajets ! Non, sans rire, notre plus longue journée de route a été de 6 heures, et au final on a dormi au bord de la mer. On va pas se plaindre !
- un prix du gasoil défiant toute concurrence : 1,03$ le gallon (soit environ 0,20€ le litre !!!). À ce prix-là finalement, on en aurait bien fait plus des kilomètres :)
- de la bonne bouffe : nous avons mangé des fruits à tomber par terre. Mangues, oranges, bananes (de toutes les couleurs), fruits de la passion, guana, canne à sucre, pitajaya, tomates d’arbres, papayes, melon, ananas, … et je suis sûre qu’on en a loupés. J’ai découvert qu’un avocat tout mou peut ne pas être tout noir à l’intérieur, tout simplement parce qu’il a muri au soleil et pas sur les étals du supermarché (et c’est d’ailleurs tout mou qu’il est le meilleur). Nous nous sommes régalés dans plein de petits restau sur le bord de la route : poulet, poisson, soupe… et même des tripes que si on les cuisinait comme ça en France, ce serait le plat national ! Sans parler de notre désormais célèbre cacao fait maison ;)
- des habitants très accueillants : nous sommes toujours tombés sur des gens très gentils qui, même s’ils ne comprenaient sûrement pas tout de mon espagnol poussif au début, nous ont été de bon conseil. La preuve, on a réussi à faire faire 2 fois une soudure sur Toutou, on a fait faire une housse de couette à la couturière (Lolita) de Canoa, une dame nous a proposé de nous laver notre linge à Tonchigüe, et Davo nous a accueillis au pied levé pour un repas de rois dans sa famille. Et ce ne sont que des exemples…
- une météo clémente : a priori on a évité la pleine saison des pluies dans l’est du pays, et les rares averses que nous avons eues ne nous ont pas dérangés outre mesure dans nos visites. Ajoutez à cela qu’on n’a pas trop été mordus ni par le soleil ni par les moustiques, et vous comprendrez qu’on n’a vraiment pas eu à se plaindre de ce côté-là non plus.
- …
Je pourrais continuer longtemps à vous énumérer les qualités de ce pays. Malheureusement, nous devons déjà le quitter après tout juste un mois, car l’été ne nous attendra pas dans le grand sud… il nous faut descendre assez rapidement. La frontière péruvienne à peine passée je me demande déjà si ce n’est pas l’Équateur qui restera mon pays préféré du voyage. L’avenir nous le dira …
Mais d’ici là sachez qu’en Équateur :
- pour se dire bonjour on se fait une seule bise ;
- l’allaitement en public ne pose aucun problème et est presque même encouragé vu les nombreuses affiches et messages sur lesquels figurent des femmes allaitant leur bébé ;
- la Logan est vendue sous le nom de Renault et pas de Dacia ;
- ‘Quincaillerie’ se dit ‘Ferreteria’ en espagnol : depuis que je connais ce mot (c’est-à-dire depuis le deuxième jour du voyage), je sens qu’il va me sauver la mise un certain nombre de fois pour y débusquer des pièces de rechange pour Toutou :)